Elisabeth
WADECKI
PARCOURS
Après un bac scientifique, elle se forme cinq années à l’Ecole Nationale des Beaux-Arts de Nancy en section Art, y pratique le dessin de nu, la gravure, la photo et l’installation.
Au cours de ses études se dessine son métier de costumière exercé durant 20 ans tant pour le théâtre que pour la danse. Mais aussi, durant 5 ans, Elisabeth a été également créatrice textile de pièces uniques inspirée du obi japonais ; ceintures de geisha.
Depuis 2007, seule demeure son activité d’artiste qu’elle partage entre la peinture et l’installation.
L’ENGAGEMENT
Depuis 2012, la peinture s’est imposée à elle. Elle s’exprime dans le champ d’une abstraction narrative, puisant une thématique dans le ventre de la nature toute en harmonie avec sa vie à la campagne et sa pratique quotidienne du Yoga.
Comme le souligne Hélène POISOT, commissaire d’exposition : « Ses propositions sont l’abréviation graphique de paysages aux frontières de l’abstrait et de la suggestion, fil conducteur favorisant le thème de la fragilité, de la disparition, du déplacement qui habite depuis longtemps son travail. »
LE PROJET ARTISTIQUE
Parallèlement, elle choisit d’explorer des zones d’inconfort pour elle, nouveaux formats, outils et supports pour développer plus avant son système de narration modulable, cette fois sur toile et châssis sur la base de deux formats (65×130 et 80×130).
Sa peinture et ses installations se font l’écho de ses préoccupations existentielles, d’un monde fragile en mutation et peut-être , par extension, d’une peinture menacée ?…
Retour d’expérience de cette première résidence
avec l’artiste Elisabeth WADECKI. Interview :
Dans quelle dynamique êtes-vous arrivée en résidence du FAN au lieu unique à l'automne ?
Est-ce que vous avez cherché une nouvelle technique ou vous avez poursuivi dans ce que vous connaissiez déjà ?
On a pu voir des photos accrochées au mur dans votre atelier de résidence ? C’est votre source d’inspiration ?
Comment procédez-vous dans cette recherche picturale, cette recherche chromatique ?
La connexion entre le réel et la peinture s’opère vraiment par le biais de la couleur. Car il n’est pas question de représenter la réalité du motif, mais juste de m’approcher au plus près de cette nature par cette palette de pigments, et ainsi de pouvoir traduire l’essence de ce que je vois
Vous avez parlé du geste, pendant toute la résidence. La résidence a eu quel impact sur votre geste ?
Et cette nouvelle posture de peintre m’a donné une grande liberté, plus de légèreté, de détachement vis-à-vis du motif.
Les Marshlands ont également été réalisés au sol, travail de découpage, assemblage, collage, marouflage, tout se fait de longues semaines à quatre-pattes.
Alors justement, on va parler du travail en soi, de la direction que vous avez prise, (4:41) donc vous parlez de Maschlands ?
Dans votre création en résidence, il y a eu différents supports, il y a eu du papier, il y a eu de la toile brute, comme vous dites, il y a eu aussi du calque ?
Le travail en résidence, c’est une première ?
Est-ce qu'il y a un avant et un après, à la fois artistique, mais aussi dans le regard de votre travail ?
Oui, ça a été vraiment formidable. Parce que je n’avais jamais quitté mon atelier depuis dix-sept ans ! Parce que de nouveaux mécanismes se sont mis en place.
Dans le temps de la résidence, il s’opère une réelle continuité dans la création tout au long de la journée, en tout cas je l’ai vécu ainsi. Ce temps s’articule autour de la pratique réelle picturale, mais aussi autour d’un temps pour la lecture, E.Chillida et M.Frydmann m’ont accompagnée durant tout ce temps, et puis il y a un temps pour l’écriture, l’écoute du silence, le temps pour regarder tout simplement, regarder ce qui est advenu là dans l’espace de l’atelier, m’asseoir et regarder…
J’ai pris conscience que je ne prenais pas ce temps-là justement chez moi, dans mon atelier, ou pas assez régulièrement. Parce-que je peux quitter l’atelier, le temps nécessaire pour le séchage de la peinture, pour aller à mon bureau, vaquer à autre chose. Au Silo, j’ai beaucoup produit, et j’ai su m’octroyer ces temps de recul, de mise à distance, de lecture-nourriture indispensable et d’écriture, de questionnement.
Vous avez rencontré du monde sur votre atelier en résidence ?
J’ai rencontré le collège artistique et les mécènes du FAN qui ne me connaissaient pas, des artistes et certaines personnes des institutions nantaises.
Nous arrivons à la fin de la résidence. La durée de 3 mois est-elle suffisante ?
Quelle est la suite de votre travail après cette résidence ?
Je pense que cette résidence, dans cet espace particulier de l’atelier du Silo, au sein du Lieu-Unique, a levé chez moi des barrières, a impulsé une nouvelle énergie, tangible, à mon travail, qui peut en légitimer maintenant l’exposition dans des institutions.
Le F.A.N
Fonds dédié aux Artistes en résidence à Nantes.
Le FAN a pour ambition de soutenir la création artistique, dans les arts visuels suivants : peinture, sculpture, dessin et vidéo.
Le FAN prend en résidence Elisabeth WADECKI pour l’année 2024.
Vous souhaitez devenir Mécène ?
L’offre mécénat vous intègre dans un club privé de 15 mécènes
L’offre mécénat :
- a) Le FAN vous invite à des rencontres durant l’année pour échanger avec les artistes en résidence.
- b) Le FAN vous fait accéder à un week-end annuel découverte d’une ville européenne ou internationale dans sa dimension artistique.
- c) Invitation au vernissage de l’exposition du travail créatif de l’artiste à la fin de sa résidence.
Et seulement pour le mécénat entreprise
- d) A la demande du mécène, son entreprise peut faire mentionner son logo sur l’ensemble des supports de communication du FAN. Le FAN autorise le mécène à utiliser l’image du FAN sur les supports de communication de l’entreprise (seulement pour le mécénat pack 25).
- e) Le mécène et le FAN organisent une rencontre de la résidence d’artiste avec les partenaires ou les équipes de l’entreprise mécène.
Quels sont les avantages fiscaux du fonds de dotation ?
- Les avantages fiscaux sont ceux réservés au mécénat pour les entreprises, et pour les particuliers par les articles 200 et 238 bis du code général des impôts.
- Les entreprises qui consentent des dons au profit d’un fonds de dotation peuvent ainsi bénéficier d’une réduction d’impôt à hauteur de 60 % du montant des versements, dans la limite de 5 ‰ du chiffre d’affaires. Les particuliers qui consentent des dons au profit d’un fonds de dotation bénéficient d’une réduction d’impôt sur le revenu (IRPP) égale à 66 % du montant des sommes versées, dans la limite de 20 % du revenu imposable.
- Enfin, les dons et legs consentis au profit des fonds de dotation sont en principe exonéré de droits de mutation (article 795, 14° du code général des impôts).
Exemple :
Mécénat entreprise
Votre société réalise 2.000.000 d’euros de chiffre d’affaire, vous pouvez verser 10.000 Euros , vous aurez droit à une réduction de votre imposition sur les société de 6.000 Euros
Mécénat particulier
Vous êtes un particulier, vous payez 20.000 euros d’impôt sur le revenu, vous pouvez verser 10.000 euros de mécénat. Votre impôt sur le revenu passera de 20.000 euros, à 13.400 Euros, soit une baisse d’imposition de 30%
